Le Chat Noir
Une superstition dit que voir un chat noir porte malheur. C’était l’incarnation du diable, il fût persécuter et sacrifier pendant le Moyen Age…
Effectivement, les sorcier(e) s n’étaient pas les seules victimes de l’ignorance de l’homme...
A l’origine, le chat est un félin sauvage. En Europe, le chat d’Eurasie (Felis Sylvestris) était autrefois très répandu.
Ses yeux vert doré lui ont valu la persécution et la mort, tout comme les hommes ayant les yeux verts et les cheveux roux : Signes de relation avec le diable.
Aucune reconnaissance :Les romains adoptèrent le chat, certaines de leurs légions arboraient son effigie sur leurs bannières pour symboliser l’indépendance.
Ce sont peut être eux qui introduisirent le chat en Gaule.
Les Croisés ont ramené de nombreux chats pour lutter contre les invasions de rats qu’ils avaient eux même importés sur leurs bateaux en revenant d’Orient.
Le chat se propagea rapidement. Pendant les grandes épidémies, il devient un précieux allié pour décimer les rats porteurs de la peste.
Malgré son aide, le chat est loin d’être respecté comme il se doit, Il fut assimilé par L’Eglise à des croyances diaboliques.
Persécutions :Dès le Moyen Age, le chat (surtout de couleur noir) fût associé aux sorcières, elles mêmes victimes de la persécution chrétienne, par l’Inquisition et l’Eglise.
A cette époque, il était souvent mêlé à des procès de sorcellerie. Dans le procès des Templiers il fait mention d’adoration du Lucifer qui apparaissaient à ses adeptes sous la forme d’un chat.
En 1561, un procès eut lieu où l’on accusa des femmes de se transformer en chattes pour tenir leurs sabbats.
Ces procès se finissaient toujours par la mort des sorcières mais aussi des pauvres bêtes, qui étaient jugés comme des personnes.
Dans de nombreuses villes d’Europe souvent en période de Carême, on organisait des bûchers pour y sacrifier des centaines de chats.
[Les malheureux étaient suspendus par la foule en haut d’un mât, sur le bûcher ou jetés dans des paniers en osier au milieu du feu.
Quand le sacrifice était terminé, chacun prenait une poignée de cendre pour la répandre dans sa maison et dans ses champs, afin de se préserver de la disette et des épidémies.
France...La ville de Metz pratiqua ce type de sacrifice pour les feux de la Saint Jean jusqu’en 1777.
Le roi de Franc participa lui-même jusqu’au 18emeS qui se déroula sur la place de Grève. Il devait enflammer le tas de fagots au dessus duquel était accroché un sac rempli de chats.
Le martyr public des chats ne fut qu’abolit que sous Louis XV.
Belgique...Le « Kattestoët » ou « jets de chats » s’est poursuivi jusqu’en 1817. Le bourreau jetait du haut de la tour trois chats vivants. Si l’un des chats survivait à la chute, il était poursuivi par la foule hystérique jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Angleterre...
On emmurait souvent des chats vivants dans une maison ou un édifice pour s’attirer les faveurs de Dieu et conjurer les maléfices.
Ce genre de pratiques était organisé partout en Europe...
L’Eglise voulait lutter contre les rites païens, encore très ancrés et inventa le chat démoniques. On le supconnait à participer à des sabbats mystérieux en compagnie du diable.
Elle avait trouvé un bouc émissaire idéal pour lutter contre ses ennemis et frapper l’imaginaire populaire qui avait besoin d’une victime en chair et en os pour croire au Malin
Les esprits se calment enfin...
C’est dans le 18 eme S que les mentalités commencèrent à évolués.
Grâce notamment à l’importation d’Orient des chats Angoras et Persans dont étaient friands les nobles de la cour de Versailles. En effet, LouisXV avait une grande passion pour ces animaux.
Charles Perrault a également favorisé la réhabilitation du chat grâce au « Chat Botté "
Il devient peut à peu un compagnon...
La multiplication du nombre de races de chats domestiques est un phénomène récent qui remonte à peine à un siècle.
L’Européen est une race qui comporte de multiples variétés, résultats d’une sélection parmi nos chats de gouttières.
Sources:
http://www.dinosoria.com/